Le Maroc s’inscrit dans une démarche exceptionnelle d’amélioration et de généralisation de l’offre de soins. En atteste, les projets de grande envergure lancés, tels que la couverture sanitaire universelle, le nouveau modèle de développement et le projet post-Covid. S’y ajoutent d’autres décisions courageuses, notamment l’ouverture sur le capital étranger dans le domaine de santé au Maroc, avec tous ses avantages et ses inconvénients. L’Objectif derrière ce chantier : prodiguer des soins de qualité et assurer une sécurité sociale appropriée aux citoyens marocains.
Mais qui va veiller à la mise en œuvre de cette politique sanitaire ? Outre l’administration centrale, les premières concernées sont les instances sanitaires, nationales, régionales et locales. Disposent-ils des moyens, particulièrement humains, pour mener à bon port ce chantier « titanesque » ? La réponse est connue de tous. La solution ? Ces établissements ne peuvent pas faire l’économie de faire appel à des intervenants externes, notamment des consultants innovants.
Les consultants qu’il faut
Ce sont d’abord des porteurs d’une expertise avérée. Mais pas que ! Des consultants bien outillés maîtrisant l’art et la manière de faire du conseil. Des consultants maitrîsant l’ingénierie du conseil. Des consultants qui n’apportent pas des solutions toute faite. Mais des consultants qui sont dans une approche « co-constructiviste » : ils construisent la solution avec et pour ces établissements hospitaliers. Des consultants qui acceptent de se détacher, partiellement, du « syndrome de l’expert » et jouent la carte de l’intelligence collective. Autrement dit, des consultants à la fois experts dans leurs domaines et experts dans l’acte de faire du conseil.
Bien plus, pour accompagner ces établissements à réussir ces challenges opérationnels et stratégiques liés à la nouvelle politique sanitaire, il faut qu’ils soient des consultants qui « SAVENT FAIRE » et pas juste qu’ils « SAVENT ». Ce sont des consultants qui sont, certes, capables de produire des rapports et d’émettre des recommandations, mais surtout qu’ils sont capables d’accompagner leurs clients à implémenter les solutions, mettre en place les recommandations retenues et aider le client et ses collaborateurs à s’approprier les résultats du changement.
Bref, ce consultant doit être à la fois : analyste, leader, force de propositions, planificateur, facilitateur de changement, évaluateur et un excellent communicant.
Des dysfonctionnements sanitaires de taille
Vous vous dites que nous sommes exigeants envers les consultants. C’est ce qu’il faut, à notre humble avis. Et ce, vu les dysfonctionnements majeurs qui ont toujours entravé l’évolution de la qualité de l’offre des soins au Maroc. Ces dysfonctionnements sont en relation avec la gestion et la gouvernance des établissements hospitaliers, au sens large du terme, à savoir :
- La mauvaise gestion des ressources humaines : nous avons besoin de PLUS de 9000 infirmiers et PLUS 7000 médecins
- La faiblesse de la formation initiale et insuffisance de la formation continue
- L’absence ou faiblesse de la recherche scientifique
- L’absence d’une communication interne et externe efficace des établissements de santé
- La stagnation dans l’évolution des pratiques professionnelles
- Le non-suivi de l’évolution et du développement dans le domaine médical
- L’accès aux soins limité aux zones non cloisonnées
- L’inadéquation de la demande à l’offre de soins
Pour faire face à ces problèmes, une approche méthodologique ayant fait ses preuves, un consultant avec une vision globale de la problématique, des solutions inédites sont juste incontournables. A bas les actions opérationnelles palliatives et insuffisantes et les missions de conseil dont les outputs tombent dans les tiroirs !
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Le cabinet BELC AFRI Consulting mène une étude sur la « Perception des citoyens marocains des prestations des cliniques ». Votre réponse nous aidera à mieux comprendre ce secteur sinistré.
#jécrismonexpertise
Un Totacien formateur, consultant ou formateur digital est avant tout un expert. Son expertise mérite d’être connue et reconnue. C’est pourquoi TOTAC met cet espace à la disposition de chaque membre du réseau TOTAC. Objectif, aider les Totaciens à partager avec tout le monde les bonnes pratiques, les astuces et les techniques de leur métier, comme ils peuvent nous partager leurs réflexions. TOTAC accompagne aussi ses lauréats formateurs, consultants et formateurs digitaux, entre autres, dans la réécriture, la correction et la diffusion de leurs articles. La totalité des articles feront l’objet d’un livre blanc en l’honneur aux Totaciens et à leur production.