Communiquer avec efficacité, c’est communiquer de façon bienveillante. Et c’est tout l’apport de la communication non violente (CNV) développée par Marshall Rosenberg. Cette thématique fera l’objet de notre 6e formation gratuite du mois, qui sera animée par la formatrice totacienne Fatma Kachkach. La communication non violente est fortement utile que ce soit au travail, à la maison, en famille, avec les amis… et également avec SOI. Dans cet entretien, notre formatrice certifiée TOTAC nous donne un avant-goût du déroulement de cette 6e FGM organisée par la Fondation des lauréats de TOTAC.
1. Présentez-vous au réseau TOTAC
Je suis Fatma Kachkach de la deuxième promotion de TOTAC. Je suis, à la base, enseignante de langue et de littérature française tout niveau confondu, du préscolaire au supérieur en passant par l’alphabétisation. Je suis aussi formatrice en communication en entreprise : communication personnelle, communication interpersonnelle… Le coaching de vie ainsi que le coaching scolaire sont ma passion. J’interviens aussi bien avec des parents, des enfants ou des enseignants en quête d’améliorer leur quotidien.
2. Qu'est-ce que la communication bienveillante ou la communication non violente ?
Il s’agit d’un outil en quatre étapes (OSBD) de son fondateur américain Marshall Rosenberg qui nous invite à adopter une démarche simple à comprendre, mais très compliqué à appliquer. Cette difficulté vient de notre éducation et de l’impact de la société sur notre manière d’interagir face aux situations quotidiennes de la vie. Autrement dit, grâce à la communication non violente, nous apprenons une nouvelle langue qui ne cède aucun espace à la violence et qui développe notre capacité d’écoute et, par conséquent, améliore la qualité de notre relation avec nous-même et avec les autres. C’est un outil qui doit devenir notre allié au quotidien pour mieux vivre nos relations personnelles ou professionnelles, sans oublier la relation à soi.
3. Quel est l'objectif de la communication non violente (CNV) ?
La CNV permet de conscientiser les individus dans leur façon de s’exprimer pour éviter toute source de conflit. Elle favorise les échanges dans le respect de ses propres attentes ainsi que les attentes de l’interlocuteur. La communication non violente nous aide à clarifier nos intentions profondes; ce qui nous procure de la joie dans nos relations. Elle nous donne des clés pour repérer ce qui favorise et ce qui freine la relation. Elle nous entraine dans notre cheminement vers l’auto-empathie pour être plus présent et surtout plus disponible.
4. Quelle est l’utilité de cette formation pour les formateurs et les consultants ?
Mon humble expérience m’a démontré que la réussite dans le domaine de la formation, et aussi dans le conseil, est étroitement liée à notre capacité à adopter la posture de bienveillance. Nous avons rarement l’occasion de nous concentrer sur nos sentiments et de nous interroger sur nos besoins avec clarté. Le formateur est face à des publics divers qui peuvent devenir un facteur de stress. Un outil comme la communication non violente peut être d’un grand secours.
5. Quels sont les messages que doivent privilégier les acteurs de la formation et du consulting ?
Je propose lors de cette journée de formation différents ateliers et exercices pour pratiquer, s’exercer et surtout permettre aux participants de découvrir ses messages efficaces. La CNV n’est pas une recette avec des ingrédients; c’est surtout un travail que nous mènerons ensemble pour exercer nos métiers de formateur et/ou de consultant dans le bonheur et la quiétude.
6. Que représente TOTAC pour Fatma Kachkach ?
Une famille, un repère et une source pour me ressourcer.